phosphate et de carbonate de chaux, de phosphate de magnésie, des oxydes de fer et de manganèse, de la silice, des traces de matières animales, etc.
Si, d’une part, l’acide urique caractérise les coprolithes
d’oiseaux, et si les coprolithes diffèrent par leur composition
de toutes les autres substances organiques, on doit supposer
que cette composition n’est représentée que d’une manière
très-imparfaite à l’état fossile, vu la grande quantité de substances
altérables ou déliquescentes qui ont dû disparaître,
tandis que d’autres ont pu y être introduites par des opérations
inverses.
Empreintes physio-
logiques
Nous désignerons sous le nom d’empreintes physiologiques, pour les distinguer des empreintes ordinaires laissées par un corps dans la roche où il a été enfoui, les traces que des animaux vertébrés ou autres ont faites en marchant sur le sable humide des bords de la mer ou d’un lac. Ces empreintes de pas, qui nous donnent la forme du pied des animaux qui les ont tracées, sont particulièrement attribuées à des reptiles, à des oiseaux, quelquefois à des annélides et à certains crustacés. Les plus remarquables jusqu’à présent sont celles que l’on trouve dans des couches arénacées ou des grès de la formation du trias en Allemagne et en Angleterre, et qui ont été rapportées à des reptiles, et celles beaucoup plus nombreuses et plus variées signalées dans le grès rouge de la vallée du Connecticut. On a donné à ces dernières le nom d’Ornithichnites, parce qu’on présume qu’elles sont dues à des oiseaux dont on doit dire que jusqu’à présent aucun fragment n’est venu confirmer l’existence. Ces empreintes, comme on le conçoit d’après leur origine, se trouvent en relief sur la plaque de grès supérieure et en creux sur celle de dessous.
Crustacés
Si nous passons à la grande division des animaux sans vertébrés, nous trouverons dans la classe des crustacés des conditions