Page:D’Heylli - Dictionnaire des pseudonymes, 2e édition.djvu/30

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pelle Quérard, que je viens d’énumérer. Mais, tout en faisant ce que j’ai pu pour être aussi exact et complet que possible, que d’erreurs involontaires j’ai dû commettre, et que d’omissions je dois avoir encore sur la conscience !…

J’ai cependant appelé à mon aide, outre mes confrères et amis, le secours indispensable des publicistes principaux qui ont avant moi abordé cette délicate matière.

Quérard[1] est le plus précieux de tous. Il a rendu à l’histoire littéraire contemporaine de signalés services. Ce n’est pas un homme en qui il faille avoir une confiance aveugle : il a souvent tort, et quelquefois sciemment, parce qu’il n’est pas toujours aimable, ni juste ; mais, en le contrôlant avec soin, et en ne le prenant au mot qu’avec précaution, on peut tirer de l’étude de ses divers travaux bibliographiques des documents d’autant plus intéressants qu’ils sont moins connus.

Son continuateur Bourquelot[2] a moins de verve

  1. La France littéraire (1826-39, 10 vol. in-8o) ;
    La Littérature française contemporaine (la lettre A et une partie de la lettre B sont seules de Quérard) ;
    Les Auteurs déguisés de la littérature contemporaine (1845) ;
    Les Supercheries littéraires dévoilées (1845-60) Le libraire Daffis en publie aujourd’hui une nouvelle édition, continuée jusqu’à nos jours par MM. Gustave Brunet et P. Jannet ;
    Les Écrivains pseudonymes (1854 à 1864), deux volumes ajoutés à la France littéraire, dont ils forment les tomes XI et XII.
  2. Bourquelot, qui vient de mourir en ces derniers mois, était avant tout un érudit consciencieux. Quérard, chargé de publier la France litté-