pitre : les primitifs italiens pour la pureté de
la ligne monodique, l’atavisme inconscient des
polyphonistes du XVIe siècle pour l’aisance du
contrepoint, Bach pour l’écriture, Beethoven
enfin pour la disposition rythmique générale.
Je pourrais même — si je ne regardais point ces
rapprochements comme futiles — trouver dans
cette pièce d’orgue comme la prescience de
Wagner (complètement ignoré en France à cette
époque), puisque le thème qui jaillit, au clavier
de grand orgue, de la combinaison architecturale
dont je viens de parler, n’est autre que celui
désigné sous l’étiquette : motif du sommeil dans
la Walküre et dans toute l’épopée des Nibelungen :
etc.
Avec la Grande pièce symphonique, nous nous trouvons, pour la première fois dans l’œuvre du maître, en face d’une véritable sonate, ou plutôt d’une symphonie, puisqu’on a coutume de