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Page:D’Indy - César Franck, 1906.djvu/147

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L’ARTISTE ET L’ŒUVRE MUSICAL


L’intermède d’orchestre (Symphonie dans la seconde édition) fut aussi l’objet, de la part de Franck de retouches tellement nombreuses, tellement importantes sans qu’il en fût jamais satisfait, qu’il finit par se décider à le récrire complètement et sur d’autres données musicales, ne gardant du premier que l’intervention, à l’extrême fin, du thème fondamental de l’œuvre présenté de si en et amenant la péroraison.

Et c’est un bien curieux exemple de conscience artistique que cette réfection absolue d’un long morceau déjà gravé et qui avait coûté tant de peines à son auteur, mais c’est à cette conscience que nous devons la superbe mélodie initiale :


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\relative c' {
\clef G
\key d \major
\time 4/4
\partial 4 d4~ |d8 e e d16( e) fis8 a16( g) fis4( | \stopStaff s4)
}
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qu’il est impossible d’écouter sans émotion car c’est « la musique même », suivant le mot de Chabrier.