trer l’assimilation (je ne dis point l’imitation) par
Franck du procédé amplificateur qui est si frappant
dans les toutes dernières œuvres du génie
qui écrivit la IXe symphonie.
IX
LES BÉATITUDES
Singulière destinée que celle du genre de composition nommé oratorio, et bien digne d’une étude spéciale, car elle constitue l’un des plus curieux exemples de transformisme qu’il soit permis de constater dans l’histoire de l’Art.
Sorte d’opéra mystique au début, l’oratorio devient bientôt purement lyrique et se rapproche alors de la forme symphonique en adoptant la coupe Cantate ; mais, en notre époque moderne, époque tourmentée, époque toute de provisoire où la foi, subissant les assauts du doute, ne trouve plus en l’art sa naturelle expression, l’oratorio musical fut insensiblement amené à remplacer et à continuer un genre littéraire complètement abandonné : l’Épopée.
L’épopée, ce monument poétique dont nous n’approchons qu’avec une sorte de crainte superstitieuse, car ses manifestations, qu’on pourrait facilement compter, n’apparaissent que