tout marri de s’être laissé entraîner à ces lectures plutôt que d’avoir exercé les doigts de ses élèves au moyen de copieuses gammes ou d’opportunes études ; et cependant, combien plus précieuses pour les jeunes intelligences étaient ces leçons d’œuvres !
Outre Méhul, Gluck, Bach, Beethoven, sujets constants de ses admirations, le maître chérissait certains mélodistes intimes comme Schumann et surtout Schubert dont les lieder étaient pour lui une source de joies toujours nouvelles ; il avait même une assez inexplicable affection pour quelques œuvres de Cherubini comme aussi pour les Préludes et pour les Chants de Ch. Valentin Alkan qu’il considérait comme un « poète du piano ».
Quant aux particulières influences mélodiques qui peuvent transparaître à travers la musique de Franck, est-il bien utile de chercher à les déterminer ?
Et quand j’aurai fait remarquer certains contours
parfois rapprochés de ceux de J.-S. Bach,
ce qui n’a rien d’étonnant, étant donné son culte
pour l’art du grand cantor (voy. le thème principal
de la quatrième Béatitude) :