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CÉSAR FRANCK

quand j’aurai fait ressortir la curieuse coïncidence, au point de vue de l’effet esthétique, du motif initial de la Symphonie :


\relative c {
\clef F
\key f \major
\time 4/4
\stemDown
d4.( cis8 f4) r4 |
}



et même de celui de la troisième Béatitude :


\relative c {
\clef F
\key a \major
\time 3/4
\override Staff.TimeSignature #'transparent = ##t
<< { r4 d8.( b16) cis8.( a16) } \\ { fis2.} >> |
}

   etc.



avec la mystérieuse question posée par Beethoven à la fin de son quatuor, op. 135 :


\relative c' {
\clef F
\key c \major
\time 3/2
g4._\markup { \halign #-0.8 { \fontsize #-1 { "Muss es sein ?" } } }( e8) aes2 r2 |
}



quand j’aurai signalé l’apparence meyerberienne de quelques passages — inférieurs — des mêmes Béatitudes :


\relative c' {
\clef G
\key e \major
\time 4/4
\tempo \markup \fontsize #-2 { \concat { "All" { \teeny \raise #0.6 "o" }}}
cis8-. dis-. e4 cis8-. dis-. e4 | g8-. fis-. e4 e8-. dis-. cis4 |
}



par exemple, et aussi les quelques influences wagnériennes que l’on peut rencontrer dans le chromatisme des Éolides comme dans l’emploi, probablement inconscient, du thème des cloches de Parsifal[1] (car je sais une époque où il lut

  1. Dans le choral du Prélude, choral et fugue pour piano.