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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/420

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bain, dans ma chambre, dit-il à la surveillante. Vous lui passerez un peignoir de flanelle, c’est tout ce qu’il faut pour qu’elle n’ait pas froid en route.

Le maître de ballet et la directrice devaient se demander la raison de cette faveur de l’intendant pour une nouvelle venue. Elle est jeune et jolie, assez bien roulée, il est vrai, mais sa toison, qui promet sans doute pour un prochain avenir est loin d’avoir fait toute sa pousse. Encore si c’était une primeur ! mais elle n’est pucelle d’aucun bout. Moi, je savais bien pourquoi il me mandait dans sa chambre.

La surveillante me conduisit à l’appartement de l’intendant. Elle me laissa dans l’antichambre en disant de soulever la portière que j’avais devant moi. Je trouvai le maître de céans assis tout nu dans un large fauteuil sans bras, avec des accoudoirs.

— Enlève ton peignoir, ma fille, et viens te mettre entre mes cuisses. Bien. Penche-toi, que je puisse te fesser à l’aise. Je veux savoir si tu supportes bien les gifles sur le cul.

J’avais mon chat appuyé sur le membre