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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/421

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dressé contre sa cuisse gauche, mes fesses, proéminentes à cause de la posture inclinée de mon corps, s’offraient rebondies à la main du fouetteur. Il me fessa vigoureusement pendant deux minutes, à chaque claque mon postérieur s’élançait en avant, mon chat écrasait le membre, qui grossissait à chaque pression contre la cuisse.

Il fut obligé de s’arrêter, redoutant sans doute un accident. Il me fit m’agenouiller sur le tapis. J’avais le sourire aux lèvres, malgré la cuisante douleur qui me lancinait les fesses.

Il augura bien de ce sourire, et vint m’accoster sur le champ par derrière, arc-bouté à mes tétons. Malgré l’avance qu’il pensait avoir sur moi, je le précédai dans la volupté à la troisième ascension. Il s’arrêta, ne voulant rien perdre du frétillement voluptueux de mes fesses. Puis il reprit son va-et-vient, qui ne dura longtemps ni pour l’un ni pour l’autre.

Il se reposa un moment sur mes fesses brûlantes, et put reprendre la fouille après quelques minutes de répit. Je jouis tout le temps qu’il me fouilla. Cette pose prolongée