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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/464

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très vaste aujourd’hui, débordait des deux côtés de ses cuisses, et pendant qu’il pelotait mes chairs, je me mis à rouler sur ses cuisses comme avec les Grands-Ducs. Ce nouveau procédé lui parut exquis. D’ailleurs le frétillement de mes fesses commença presque aussitôt, et reprit pour ne pas cesser jusqu’à la fin de l’escarmouche.

Il fut si content d’avoir retrouvé la perle des fouteuses, qu’il me dit qu’avant longtemps j’aurais lieu d’être satisfaite de lui. Il me pria de lui envoyer mon directeur, qu’il avait à lui parler.

Que se passa-t-il entre eux ? Je ne sais. Mais ce que je sais bien, c’est qu’un coupé de maître vint me prendre, deux heures après cette conversation entre les deux hommes, dans mon costume de ville, comme pour une promenade à la campagne, m’amena hors ville, entra dans un petit parc au milieu duquel était un petit chalet. Je me doutais bien un peu du nom du locataire. C’était en effet le jeune capitaine des Gardes, qui, pour m’avoir à lui seul, m’avait achetée un bon prix, paraît-il, à mon directeur.

— Mariska, tu es mon esclave, tu m’o-