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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/100

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« flic, flac, quelques larmes pour l’apothéose ; flic, flac, ceci n’est que le prélude, flic, flac, bien indulgent, mes mignonnes. Flic, flac, flic, flac, tenez ceci vaut mieux je crois, flic, flac, flic, flac, flic, flac. »

En ce moment je donnais l’absolution à la tendre pénitente, qui resta un moment plongée dans une extase contemplative. Dès qu’elle est revenue à elle, elle se rappelle qu’elle a oublié quelques fautes graves, et elle veut recommencer une confession incomplète. Je prends le temps de souffler, et après deux minutes passées dans la contemplation salutaire de la discipline, je suis de nouveau disposé à remplir les douces obligations de mon saint ministère. La pénitente, toujours agenouillée devant moi, recommence le confiteor.

Sœur Sévère poursuit la flagellation, sans montrer la moindre fatigue, et reprend aussi ses exhortations. Elle dirige de temps en temps les coups sur les parties coupables, atteignant facilement celles de Gudule, que les lanières longues et flexibles enveloppent en se repliant sur le ventre, laissant les bords sanguinolents et enflammés, quand elle les