Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/101

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quitte, pour cingler la fente de Véronique, qu’elle ne peut atteindre, qu’avec les pointes, car la tendre novice reste collée sur les reins qui la supportent. « Flic, flac, punissons ce grand coupable, dit en même temps la fouetteuse ; flic, flac, qu’il expie ses honteuses faiblesses. Flic, flac, flic, flac, ceci vous cuit un peu, flic, flac, flic, flac, aie, aie, ah ! vous sentez les piqûres ! Flic, flac, flic, flac, vos tendres fesses, mes bonnes sœurettes, rougissent de honte, flic, flac, elles sont d’un beau vermillon. Flic, flac, vous en aurez, mes poulettes ; flic, flac, vous en aurez jusqu’à demain. Flic, flac, vous vous remuez, tendre Véronique, comme si vous aviez des fourmis sous la peau ; flic, flac, vous sautez, belle Gudule, flic, flac, vous remuez votre fardeau comme un prunier. Flic, flac, flic, flac, vous vous démenez comme des diablotins dans de l’eau bénite ; flic, flac, flic, flac, et vous criez, comme un chat qu’on écorche. Flic, flac, flic, flac, vous n’avez pourtant pas fini, mes charmantes de vous secouer et de hurler ; flic, flac, flic, flac, flic, flac. »

La mère abbesse, toujours oublieuse de