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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/111

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peu long à couvrir en entier, clic, clac, clic, clac, mais nous saurons bien l’atteindre sur toute sa surface, et le hacher dans tous les coins, sans oublier les plus secrets, qui furent aussi les plus coupables. Clic, clac, ne geignez donc pas, ma bonne sœur ; clic, clac, clic, clac, supportez mieux votre infortune, clic, clac, acceptez-la de bonne grâce, clic, clac, offrez-la au seigneur pour la rémission de vos péchés. Clic, clac, clic, clac, ah ! vous vous débattez comme une possédée, tendre Rodogune ; clic, clac, et vous criez, vous poussez des soupirs à fendre l’âme. Nous allons donc, ma pauvre sœur, achever cet exercice en silence, et vous laisser gémir tout à votre aise. Seulement c’est, comme vous le savez, Hache-cuir qui est chargée de la péroraison —.

« Oh ! non, non pas Hache-cuir, c’est « trop terrible, supplie sœur Rodogune —. »

Sœur Sévère, sourde aux supplications de la victime, jette les tronçons de la verge usée, et s’empare de la terrible cravache, qu’elle a baptisée fort justement Hache-cuir, et qui est vraiment entre ses mains un in-