strument de torture redoutable. La cravache
fend l’air et s’abat en sifflant sur les chairs
tremblantes, qu’elle déchire, arrachant un
hurlement de douleur à la nonnain ; l’instrument
se relève et s’abaisse de nouveau, recommençant
encore, toujours fendant l’air avec
l’horrible sifflement précurseur d’une mordante
caresse. Sœur Sévère cingle le cul en travers,
en long, dans la raie, sur la grotte, hachant
le fouillis de poils noirs, qui en masque
l’entrée, atteignant parfois le bouton sur le
bord de la fente, ce qui fait bondir et hurler
la fustigée. Hache-cuir retombe sans cesse,
inexorable, froissant la peau, où l’on ne
voit plus la plus petite ligne blanche. L’énorme
derrière s’agite, bondit, s’affaisse, se tord,
saignant sous les cruelles morsures du terrible
instrument. La nonne crie affreusement,
mais le bourreau, qui ne s’émeut guère, poursuit
impassible sa cruelle correction, elle cingle
avec rage les gros hémisphères, en zig-zag,
en travers, fendillant les chairs dans tous
les sens.
Sœur Rodogune vocifère, on n’entend qu’un hurlement continu, sœur Sévère redouble. Bientôt cependant, le gros cul se trémousse