Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/144

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Elle ne parle plus, mais l’on voit sa prunelle
            S’illuminer soudain
            D’un éclair qui l’enflamme.

Ses lèvres s’entr’ouvrant, comme pour un baiser,

      Semblent laisser passer son âme ;
      Sa fureur paraît s’apaiser.
      En effet sur le gros derrière
      Les coups retombent espacés,
      Mais si savamment dispensés,
      Qu’à chaque atteinte l’écolière
      Hurle de douleur et d’amour.
Le cul déchiré saigne et le bouton se mouille,
   En même temps sous la rude chatouille
   De l’instrument, qui comble tour à tour
   Chaque bijou de cuisantes caresses,

Soit qu’il cingle la raie entre les tendres fesses,

Ou le petit bouton dans le divin séjour.
      La verge retombe plus douce,
      Lise se tord et se trémousse ;
      La nonnain, depuis un moment,
      Imite chaque mouvement
      Du derrière qu’elle flagelle ;
   La croupe ondule en un balancement
Lascif, voluptueux ; bientôt elle chancelle,