Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 138 —

Sur une chaise longue on étend l’écolière,
   Les bras en croix et les pieds écartés,
            Assujettis et garrottés.
      Quand la coupable à demi-nue,
Un bandeau sur les yeux, est ainsi maintenue,
      Ne pouvant faire un mouvement,
La nonne congédie aussitôt la cohorte
      Qui vient de lui prêter main-forte,
   Referme l’huis, et vient tout doucement
      De ma cellule ouvrir la porte ;
      Puis elle s’en va découvrir
      Le fessier qu’elle doit punir.

      Nelly n’a plus que la culotte
      Et sa chemise ; sœur Tourment
      Vous l’en dépouille en un moment,
      Comme un enfant qu’on démaillote,
      Relevant l’une sur les reins,
      Rabattant l’autre sur la cuisse,
      Découvrant des appas divins,
      Que je contemple avec délice.
      Deux hémisphères potelés,
      Du satin le plus blanc du monde,
   Fermes, dodus, largement étalés,
      S’arrondissent en mappemonde,
      Invitant la lèvre au baiser,