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      Et la main à s’y reposer.
      Entre les cuisses écartées,
      On aperçoit, fermant l’écrin,
      Deux lèvres roses, surmontées
      D’un épais duvet noir et fin
      (La mignonne a seize ans à peine).

            Cependant la nonnain,
            Pour que rien ne la gêne,
      Retire sa robe de laine ;
      Moi je m’escrime avec la main
      À changer ces beaux lis en roses,
      Faisant de temps en temps des pauses,
      Pinçant la chair entre mes doigts ;
      Puis, reprenant son exercice,
      Ma main retombe sur la cuisse,
      Et sur la grotte quelquefois ;
      À chaque gifle qui résonne
      Froissant et rougissant la chair,
      Je vois tressaillir la mignonne.

      Mais déjà la terrible nonne
      S’avance, en faisant siffler l’air
   De sa cravache élégante et flexible,
      Qui menace la tendre peau
      D’une correction terrible ;