chambre, chacune déshabille l’autre, retirant
d’abord les dessus, corsages, jupes, jupons ;
puis déboutonnant le pantalon, elles le font
glisser le long des jambes, lèvent les pieds,
sortent du milieu du fatras des vêtements,
et quand elles sont en chemise, chacune fait
voler le dernier voile de l’autre, par-dessus
la tête, découvrant dans ce brusque mouvement,
deux corps aux appas séduisants, agréablement
potelés, dont l’apparition subite me
cause une douce surprise.
Je considère émerveillé mes deux beautés nues ; c’est bien toujours la jolie peau pétrie de lis et de roses de nos jolies Anglaises, toujours ravissantes dans la jeunesse, et qui varie si peu, comme vous savez, mais qui a bien son charme, le charme indéfinissable des vierges d’Albion.
Elles saluent l’assistance, nous montrant leurs belles gorges rebondies, qui sautent sur leur poitrine, et tout au bas du ventre la toison dorée chez l’une, du plus beau noir chez l’autre (beauté rare chez nous), bien que les deux amies soient blondes l’une et l’autre.
Après leurs salutations, elles s’en vont,