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avec le plus grand luxe et tout le confort désirable, où l’on voyait disséminé tout le matériel que comporte l’art de la flagellation ; car ici on a élevé la discipline à la hauteur d’un art ; divans, fauteuils, chaises longues, ottomanes, échelles, cheval de Berckley, cheval en bois avec selle rembourrée, appareils de gymnastique, etc… on s’enfonçait en marchant sur un épais tapis qui étouffait le bruit des pas.

Bientôt les retardataires arrivèrent, et la réunion se trouva au complet. On verrouilla les portes, de façon à empêcher un envahissement intempestif du dehors ; puis la présidente, lady Birchlike, qui trônait sur un fauteuil élevé, déclara la séance ouverte.

Deux clubwomen toutes jeunes, qui paraissent vingt ans à peine, lady Younger, et lady Pretty, se lèvent en même temps ; demandant la parole. Toutes deux déclarent qu’elles désirent ouvrir la séance par un ensemble gracieux. Je ne savais pas comment se pratiquait ce duo de verges ; mais je fus vite au courant. Les deux patientes volontaires se servent mutuellement de femmes de