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en devoir de m’arracher promptement mes vêtements.

Lady Birchlike, qui a glissé sa main sous mes jupes, rencontre aussitôt l’objet du litige qui se dandinait démesurément gonflé, et le saisissant brutalement dans sa main, elle s’écrie : « Je tiens le coupable ; je m’en doutais, c’est un gentleman » —.

Un cri unanime de fureur sortit de ces poitrines gonflées par la colère. En un clin d’œil on me met tout nu, malgré la résistance que j’oppose aux vingt enragées, qui ont raison de moi. On me porte au milieu de la salle, on fait descendre deux anneaux de gymnase, on m’y attache solidement par les poignets, on attache ensuite mes jambes à des chevilles fichées dans le parquet. À trois mètres de moi, vis-à-vis, lady Loverod toute nue, me faisant face, est attachée comme moi, par les poignets et les chevilles, le corps droit, tendu, tiré.

« À quel supplice, sont-ils condamnés ? dit la présidente. —

À l’épuisement, répondent en chœur les vingt-quatre clubwomen » —.

Je me demandais quel genre de supplice