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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/33

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han furieux, les yeux étincelants, les lèvres béantes ; elle dirige de temps en temps les pointes piquantes, entre les cuisses écartées, cinglant cruellement les lèvres entre-bâillées de la grotte d’amour, hachant les poils noirs qui masquent l’entrée, forçant la victime à se soulever si haut, que dans ses bonds, elle laisse voir toute la haute toison noire, et le devant jusqu’à la gorge. Quand Juliette se remet à cingler le cul, les fesses se remuent lascivement, s’écartent, se referment, et se trémoussent dans un dandinement voluptueux, comme à l’approche du plaisir. La fustigée, toujours muette, doit en effet éprouver une douce sensation, car malgré les mordants baisers de la verge, des perles de rosée brillent suspendues aux frisons noirs qui encadrent les bords de la grotte.

Madame Tannecuir suspend le châtiment pendant une demi-minute, le temps d’échanger les verges contre la cravache. Elle annonce, en faisant siffler l’air, à la patiente, qu’elle va recevoir pour finir six terribles cinglées. Aussitôt la cravache retombe en sifflant, cinglant le derrière en travers, et déchire les deux globes à la fois. Elle recommence ainsi, comp-