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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/36

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necuir reprend la fessée : clic, clac, clic, clac. Soudain la sous-maîtresse s’écrie : Oh ! la « petite sale ! Voyez, madame, voyez donc » ! La mignonne, dans son trouble, lâchait une petit cascade, qui descendait sur ses jambes et sur les mains qui la tenaient.

Madame Tannecuir se lève et sonne une femme de chambre, qui arrive bientôt et qui mise au courant, va essuyer la petite sale dans un coin ; puis, sur l’ordre de sa maîtresse, elle dépouille entièrement la blondinette, ne lui laissant que ses bas de soie rose, et ses mignons petits souliers ; puis elle la hisse à cheval sur ses reins, lui tenant les mains par devant. Madame Tannecuir prend alors le martinet et commence à fustiger le tendre postérieur de l’impertinente, et lui adressant ces quelques mots : « Ah ! oui, petite malpropre, flic, flac, la fessée vous donne de ces vilaines envies, flic, flac, voyons si les lanières produiront le même effet ! Flic, flac, flic, flac, c’est un peu plus cuisant ceci, flic, flac, çà cingle mieux ; flic, flac, flic, flac, et çà meurtrit votre joli petit derrière. Flic, flac, flic, flac. Si nous nous adressions un peu au coupable, maintenant ! flic, flac, flic, flac, il lui