Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 27 —


« faut une petite leçon à lui aussi, flic, flac, flic, flac, flic, flac. »

La mignonne, qui fait une ceinture de ses jambes à la soubrette, étale sous ses fesses arrondies, bien écartées, son petit minet imberbe ; la fouetteuse en profite pour le cingler vivement ; la fillette se tortille, gigote sur les reins, et crie comme une brûlée.

« Aïe, aïe ! ô madame ! vous me déchirez ; mon pauvre derrière me cuit, il me brûle ; grâce, madame, pardon, je ne le ferai plus. » —

Mais ses pleurs et ses cris n’ont pas le don d’émouvoir la fouetteuse, qui s’excite à la vue des plaisantes contorsions du petit cul meurtri, et redouble de vigueur. En ce moment, la cascade, provoquée par l’émotion ou la douleur, recommence de plus belle, inondant le dos de la porteuse, et coulant sur ses jupes. À cette vue la fureur de madame Tannecuir ne connaît plus de bornes, elle cingle de toutes ces forces les jolis globes cramoisis, qui se couvrent de raies livides, en se reprenant à admonester la coupable : « Petite malpropre, flic, flac, je vous ferai passer ce vilain défaut, flic, flac, quand je