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sort de sa prison et vient au-devant de mes lèvres, ma bouche l’emprisonne très vite, et ma langue lui fait fête aussitôt. La fête ne dura guère, je sens bientôt le mignon pleurer de plaisir ; la fouetteuse s’assied sur mon nez, se trémousse, se pâme, divinement remuée, sans jamais discontinuer de fesser à tour de bras, le joli cul cramoisi, sur lequel retentissent les gifles sonores.

Quand je quitte ces bords sacrés, émergeant des lieux sombres, et que je revois le jour, mon premier regard est pour la belle mappemonde empourprée, mon second, suivi d’un ardent baiser, pour ma charmante maîtresse, qui cesse enfin de fesser le beau derrière. La danse cependant n’est pas finie ; le martinet doit succéder à la main sans interruption. Juliette, avant de prendre l’instrument, me fait signe de continuer l’exercice, ce que je fais avec le plus grand plaisir ; la main se repose volontiers sur les chairs, chaudes et satinées, si douces au toucher ! Pendant que je la remplace auprès de la patiente, je tourne la tête pour voir ce que fait mon aimable maîtresse. Elle quittait tous ses vêtements, même son pantalon, ne gardant