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agir à sa guise, et après lui avoir donné pleins pouvoirs, elle vint me retrouver dans le cabinet où je l’attendais, en passant par sa chambre pour détourner les soupçons.

J’avais placé deux chaises près de la porte vitrée ; elle en retira une, en me disant que la mienne suffirait ; et pour me le prouver elle s’assied sur mes genoux, m’entoure le cou de ses bras, et me plante ses lèvres sur les lèvres, dardant sa petite langue, et cherchant la mienne ; sa douce main satinée, qui fouillait dans ma braguette, en retire mon braquemart en superbe état ; elle se glisse à genoux, et vient le prendre dans sa bouche ; je dus l’en retirer vivement, pour empêcher le gaillard de s’épancher dans la chaude prison de velours qui le retenait. Je relève la belle, je l’empoigne à bras le corps, je la renverse en travers de mes cuisses, la soutenant dans mon bras gauche, et je glisse ma main sous les jupes, explorant les profondeurs. Pour être plus à l’aise, mon aimable maîtresse avait retiré son pantalon, de sorte que je parcourais librement tous ses appas cachés, sans être arrêté par le moindre obstacle ; ma main glissait le long du ventre, frisottait la superbe motte touffue, redescendait glissant