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entre les cuisses, passait lentement sur la fente, remontait entre les fesses potelées, pressait les chairs fortement, redescendait laissant courir les doigts dans la raie, et chatouillant le bas du bout du médius ; prenant ensuite à poignée la grotte et la toison, que je palpe et que je presse entre mes doigts, et penché sur elle, je lui mords les lèvres ; je branle en même temps d’un doigt agile fixé dans la fente, le petit bouton, qui se couvre bientôt d’une douce rosée, tandis que la gorge palpite, repoussant violemment le corsage.

Juliette pâmée est toujours renversée, je dégrafe le corsage, j’écarte les dentelles de la chemise, je glisse ma main dans l’échancrure élargie, et je pose mes lèvres sur la belle gorge nue qui s’impatientant dans sa prison a jailli à demi du corset, reposant sur le rebord les deux belles roses du paradis, taches rouges sur fond blanc.

Dans la salle à côté, on prépare la gentille Noélie pour la discipline. Mlle Hélène, les yeux brillants, le teint animé, aidée de Mlle Sophie, la seconde sous-maîtresse, retire le corset de la mignonne, qui n’a plus que sa chemise et son petit pantalon. Les yeux noyés