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couvre les yeux de la patiente d’un épais bandeau, la conduit vers un fauteuil, la fait agenouiller sur le bord, en lui promettant de doubler la dose, si elle cherche à se soustraire au châtiment. La mignonne s’agenouille penchée en avant, le front appuyé sur le dossier. Au moyen d’une courroie, qui s’attache derrière le fauteuil, et qui passe sous ses aisselles, elle la maintient immobile, étroitement attachée, ne pouvant remuer que les jambes.

Je quitte alors ma cachette, et je viens à pas de loup, prendre place auprès de la coupable. La chemise, mal enfoncée dans le pantalon, dépasse à peine la fente, laissant voir un peu de la chair blanche des cuisses. Je plonge ma main dans l’ouverture pour repousser la chemise, ce que je m’escrime à faire le plus maladroitement du monde, pour avoir le droit de peloter ces aimables contours potelés ; enfin la chemise est repoussée, une partie de la blanche mappemonde apparaît encadrée dans la fente élargie. Je contemple un moment le petit trou noir imberbe, semblable à un œil qui vous fixe, pendant que Juliette épingle la chemise dans le haut ; puis je déboutonne prestement le pantalon, que je