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vermeils de la fente entre-bâillée, bordés de touffes frisées, dorées comme ses blonds cheveux.

Juliette dont les yeux étincellent redouble de rigueur en commençant l’application de la seconde moitié de la correction. Ses lèvres tremblent, s’entr’ouvrent comme pour sermonner la patiente, mais elle ne dit mot, et paraît s’absorber de nouveau dans l’accomplissement de sa rude besogne. La victime fait preuve d’un admirable courage ; malgré la torture qu’elle doit endurer, elle n’a pas une plainte elle ne pousse pas un cri ; ses fesses se serrent, se trouent de fossettes, ses cuisses se frottent lascivement, cachant le centre des délices. La verge s’abat terrible maintenant, fendant l’air en sifflant, striant la peau de zébrures sanguinolentes. Les fesses s’écartent de nouveau, laissant voir l’huis qui bâille grand ouvert, exhibant sur le bord, le bouton vermeil, frémissant, secoué, et luisant de la rosée qu’il distille.

La fouetteuse applique les dix derniers coups avec une sévérité croissante, chaque cinglée soulève des cloques sur les chairs hachées, les fesses se pointillent de gouttelettes de sang ; les deux derniers coups dirigés de haut en