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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/98

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noirs, on distingue les lèvres vermeilles resserrées ; sous les fesses de Véronique on aperçoit à peine un coin de la fente, tout près du petit trou noir, bien en évidence au bas de la raie élargie par l’écartement des fesses.

La nonne brandit le martinet, et commence la flagellation en partie double. C’est d’abord le blanc postérieur qu’elle vise, et après quelques légers coups adroitement distribués sur toute la surface, elle lui a donné la couleur rose tendre de son voisin d’en haut, sans que Gudule ait manifesté la moindre émotion, car ses belles fesses n’ont pas remué. Maintenant elle va d’un derrière à l’autre ; les lanières retombent plus fort, les fesses s’agitent, le satin rougit, et les tendres sœurettes font entendre des gémissements plaintifs. La flagellation s’accentue, le derrière d’en haut saute sur la croupe d’en bas, dont les globes s’écartent, se resserrent, se lèvent, montrant dans toute sa longueur, la fente du centre des délices.

L’abbesse, qui a fini depuis longtemps son examen de conscience, veut que je l’absolve sur-le-champ. Pour que le confesseur et la pénitente ne perdent aucun détail de la scène