tesse, m’enjambe, se met à califourchon sur
mes cuisses, retenant toujours ses vêtements
dans ses mains ; Miss Pirouett entr’ouvre les
bords de la grotte du bout des doigts, je tiens
ma quille droite dans une main, de l’autre, je
dirige la pointe vers l’orifice ; la comtesse s’assied
dessus, et le membre s’enfonce jusqu’à la
garde dans la gaîne brûlante. La cavalière se
soulève sur la pointe des pieds, remonte et redescend
par trois fois, pendant que la bande
toujours troussée, continue sa promenade en
rond. Quand la tête de la colonne revient auprès
de nous, Miss Pirouett détache des claques
sur les fesses de la comtesse, lui indiquant
ainsi que le moment est venu de vider les arçons,
ce qu’elle fait sans insister, pour prendre
la queue de la colonne. La princesse Sophie
prend sa place sur mes genoux, et, toujours
avec l’aide de Miss Pirouett, elle enfourche sa
monture, chevauche par trois fois, et reçoit les
claques qui doivent terminer la leçon d’équitation.
Après la princesse, c’est Agnès de P…,
qui vient s’encheviller ; puis, c’est chacune des
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