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vés, quand elle n’aurait eu qu’à les lâcher pour mettre fin au châtiment, et elle jouit ainsi troussée, montrant les plus plaisantes mines, tandis que ses deux compagnes de plaisir ont laissé retomber leurs jupes, ensevelissant dans l’ombre les aimables ouvrières de leur bonheur.

Quand Miss Pirouett quitte la place, nous avons sous les yeux un adorable tableau ; la moitié de la mappemonde est à vif, d’un rouge sanguinolent ; l’autre moitié, d’un blanc de neige, faisait avec sa sœur jumelle un plaisant contraste. Comme la princesse tient toujours son derrière découvert, je me figure qu’elle ne veut pas qu’il y ait une jalouse dans les deux jumelles, et sans m’enquérir de ce qu’elle désire, je me mets à changer en roses les lis de la fesse épargnée. Je lui administre une volée de giffles, pendant que Miss Pirouett, qui a pris la place de Mercédès devant le chat de la mignonne, le bouffe si gentiment, si habilement, si tendrement, que je n’ai pas le temps de donner à la fesse que je cingle le