Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/178

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je fourrage le vagin brûlant de Mercédès. D’une main je presse les jolies petites pommes d’amour, blanches et dodues, dont le contour, ferme et dur, est du plus doux velours ; de l’autre main je me tiens à l’épaule de la mignonne, pour garder l’équilibre, pendant que je fouille l’aimable asile, où Maître Jacques est bien aise d’être ainsi chaudement logé. Les deux chères belles palpitent déjà ; un frisson, avant-coureur de la volupté, court sur l’épiderme ; la gorge de Cécile s’agite, se gonfle, repoussant la main qui l’emprisonne, sa petite langue m’échappe, ses quenottes s’entre-choquent ; je prends ses lèvres, j’y pose un long baiser, et tous les trois nous jouissons, délicieusement transportés.

Après une nuit de repos bien gagné, nous nous levons le matin pour le bain. Il va sans dire que nous le prenons de compagnie. Les soubrettes nous apportent bientôt le linge chaud, nous épongent, nous essuient et se disposent à nous masser. Pour cette opération je passe le premier ; mais à peine les cinq folles amoureuses ont commencé à promener leurs douces menottes sur toutes les parties de mon corps,