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Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/21

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entamé le grand jeu, qu’elle se pâmait en rugissant.

Enfin Mina a son tour sous le trapèze. La comtesse s’agenouille devant le chat aux poils d’or qu’elle va bouffer, pendant que les deux soubrettes se partagent le reste de la besogne. La comtesse le présentait beau. Sa splendide croupe, quand elle s’incline pour baiser les petits pieds roses, s’étale épanouie, débordant sur les talons, plus large, plus opulente, plus éblouissante que celles de ses compagnes ; et, comme sa toison est incomparable, son beau cul aussi est sans rival. Quand elle se relève peu à peu pour gagner le port de Cythère, sa croupe, en remontant, se renfle, se bombe, toujours tendue au bas des reins, cambrés dans cette position ; je dois faire de grands efforts pour ne pas succomber au véhément désir qui m’attire vers ce délicieux objet. Je ne suis guère les diverses phases du jeu, cette fois, et quand Mina s’affaisse pâmée, je n’ai pu encore détacher mes yeux de la splendide croupe, qui les retient cloués, émerveillés, fascinés.

La comtesse, les yeux brillants de volupté,