mendie de nouvelles caresses. Lola, la plus vigoureuse de la bande, s’étend sur le dos, la comtesse l’enjambe, repose son minet sur sa figure, se couche de tout son long en avant, le derrière en l’air, et le nez sur la motte de Lola ; Lison s’étend à son tour sur le dos de la comtesse, entourant le cou de ses cuisses, les lèvres sur ses fesses ; Mina, agenouillée en dehors du groupe, derrière la comtesse, prend ses petits pieds dans la main, les chatouille et les embrasse tour à tour, Lola et la comtesse se gamahuchent à qui mieux mieux ; Lison mord la mappemonde, écarte les globes, et dépose son offrande au bas de la raie, sur la petite tache noire, qu’elle larde avec amour, tandis qu’elle serre entre ses cuisses le cou de la comtesse, frottant lascivement son bouton sur la nuque. Mina, qui tient dans une main les petits pieds, aux ongles roses, qu’elle mange de baisers, s’offre d’un doigt agile une petite compensation. Des soupirs étouffés, venus de dessous, annoncent que les langues tiennent l’avance ; mais comme si elles n’avaient attendu que ce moment, Lison, qui s’agite comme une enragée, en secouant ses fesses sur la nu-
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