Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/43

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nes, les écarte, et présente sa toute petite serrure à ma grosse clef. Avant de tenter l’effraction, je promène mes lèvres humides autour du pertuis, lubréfiant les bords, pendant que la comtesse en fait autant à mon gland, qu’elle a pris dans sa bouche ; puis, je conduis la quille droite et raide vers l’orifice. Lola, sentant que la cheville s’égare, la remet dans le chemin, et, écartant elle-même les bords, elle m’aide à faire entrer le maladroit, qui d’abord y met le nez, puis la tête, et tout le reste s’engouffre avec un bruit de chairs froissées ; la patiente étouffe un gémissement, mais elle se tait bien vite, redescend son chat sur les lèvres de Lison, se tient immobile, et ne bouge plus, se prêtant volontiers à l’affaire. Je manœuvre à mon aise, pendant que Lison poursuit par devant son aimable carrière. Je sens bientôt le canal se rétrécir, aspirant mon membre, qui y crache de plaisir, tandis que l’ardente Espagnole se tord dans de voluptueux transports.

La comtesse n’a rien perdu de ces détails. Lola se relève avec peine, mais ses yeux brillants disent le plaisir qu’elle a ressenti, et quand