Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/66

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Lola quitte aussitôt la chambre, vient me rejoindre, me passe son loup, et prend ma place devant le judas, tandis que je vais tenir la sienne derrière la belle croupe.

Quand j’arrive, l’arme au poing, les soubrettes échangent un sourire, la comtesse caresse tendrement les appas secrets de son amie, la disposant à me bien recevoir. Avant de pénétrer dans la place, j’inspecte les abords. Le superbe derrière, aux globes potelés, d’un satin éblouissant, arrête un moment mes regards enchantés. Si j’avais pu lui payer un juste tribut d’admiration, je n’aurais pas porté ailleurs mes hommages ; mais le devoir m’appelle plus bas, et mes yeux, se portant sur mon devoir, j’aperçois deux lèvres vermeilles, entre-baillées par le désir, qui sollicitent maître Jacques. Je n’hésite plus. La comtesse, dirigeant l’arme vers la gaine, stimule son ardeur par le doux contact de sa main blanche et fine ; et, dès que la tête a donné l’accolade, l’engin entre dans le repaire, où il disparaît tout entier, bien à son aise dans la vulve brûlante. Accroché des deux mains aux aimables rondeurs du devant, je manœuvre doucement,