Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/67

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venant à chaque poussée accoler les gros hémisphères, tandis que la complaisante comtesse tripote doucement mes rouleaux ; l’amie seconde mes efforts, repoussant chaque fois, d’un coup de cul, mon ventre quand il vient taper contre ses fesses ; Mercédès, un doigt sur le clitoris, m’aide dans ma douce pratique, et bientôt la besognée manifeste, par des soupirs étouffés, le plaisir qui la gagne ; je mêle mes transports aux siens, me dévoilant presque par des manifestations involontaires. Je reste un moment immobile, voulant tenter un nouvel assaut, mais craignant que l’instrument, en se dégonflant, ne me trahisse, je me retire à regret de la douce prison. Vaine précaution ! Cela ne fait pas le compte de mon ardente partenaire ; la mignonne, allongeant le bras, empoigne mes témoins à pleines mains, et les serre, comme s’ils étaient en baudruche ; la douleur m’arrache un cri, la belle se retourne, mon loup s’était défait pendant l’action, elle reconnaît un homme. Un moment interdite, elle s’écrie bientôt : « Eh bien ! Tant mieux qu’il ne soit pas en carton ! D’ailleurs, vous ne me connaissez pas, et vous ne saurez jamais, à