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Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/23

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et, soulevant ses fesses de mes mains passées sous son derrière, je maintiens son ventre collé contre le mien, la peau contre la peau, les poils se mêlant, nos corps ne faisant qu’un. Je sens qu’à chaque allée et venue dans le vagin qu’elle fouille, ma verge frotte le bouton ; ma belle compagne va me seconder, sans doute, et partager mon plaisir ; déjà, je l’inonde, j’étouffe des soupirs de bonheur, et je l’étreins à la broyer.

Quand je reviens à moi, rouge, ému, palpitant, la princesse ouvrait ses grands yeux bleus, clairs et froids, et quand je m’arrache de ses bras, elle me dit toujours du même ton assuré et doux : „Vous m’avez procuré une légère, très légère sensation non pas celle que j’attends dans les bras d’un homme, mais telle, cependant, que j’ai un moment espéré que vous alliez vaincre ; je me trompais. Si vous m’avez un peu mieux servie que vos

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