Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/92

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donnait ses soins paraissait tellement absorbée dans son ouvrage, que sa maîtresse devait se trouver servie à souhait, et comme jamais elle ne l’avait été. En effet, une première fois, elle jouissait vingt secondes après l’entrée en danse ; la soubrette, qui n’a pas l’air de s’en douter, poursuit sa manœuvre, qui est de nouveau couronnée d’un plein succès, après une minute ; sans un répit, l’infatigable Leà continue la fête, et bientôt une troisième secousse ébranle la gamahuchée, délicieusement remuée.

La soubrette, qui n’a pas quitté l’embouchure ; recommençait la béatification de sa maîtresse, qui ne protestait que par les plus tendres soupirs, qui n’en finissaient pas. Tous ces assauts avaient duré trois minutes ; au quatrième, j’avais entre les jambes trop de quoi les aider, pour rester simple spectateur, et m’élançant sur le lit, comme une bombe, je crie aux mignonnes :