Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/202

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mérite à te tailler une boutonnière dans ce cuir serré. Tu dois être prêt à te distinguer. À l’œuvre donc tout de suite, et souviens-toi, John, que tu as l’honneur d’enculer une noble dame, qui a du sang royal dans les veines.

John, pour être plus à l’aise, descend sa culotte, et s’agenouille entre les cuisses de lady Flashington, derrière la croupe palpitante, qui tremble de douleur et d’effroi. Il exhibe l’effrayant bouton, qui a déjà torturé la noble dame, en élargissant une boutonnière déjà pratiquée et qui est superbement développé par l’émesurément, à la pensée du travail ardu qu’on lui demande.

Lady Flashington essaie d’intercéder en bégayant une prière, au milieu des sanglots que lui arrachent la honte et la souffrance, mais Sir Evrard est inflexible, et il ordonne à John de donner l’assaut. La résistance étant difficile, le valet de chambre attaque la redoute à son aise. Il sent cependant aux difficultés qui l’arrêtent, que cette fois il n’usurpe la place de personne, et que c’est une boutonnière neuve qu’il se taille. Après quelques assauts vigoureusement menés,