Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

il pénètre d’un pouce entre les bords distendus de l’asile vierge, puis de deux, et enfin de dix, qui est la longueur franche du visiteur, en laissant à la porte du réduit les témoins de sa victoire. Dès qu’il est dans la place, il s’y comporte vaillamment, sans se soucier des hurlements de douleur qu’arrache à l’empalée la dimension dilatante du brutal visiteur. Après quelques allées et venues, couronnées de succès. John qui n’est pas démonté pour si peu, recommence les passes dans le réduit, en mordant à belles dents les fesses palpitantes qu’il a devant lui, arrachant à la mordue des cris épouvantables. Enfin, après avoir inondé de nouveau le réduit d’abondantes faveurs, il se retire satisfait, et, ramassant les verges sur l’ordre que lui en donne son maître, il va reprendre, sur le double stage de postérieurs cramoisis son piquant exercice. Sir Evrard, de son côté, reprend le cruel instrument.

John fait siffler les verges, qui retombent furieusement, striant les globes de raies rouges ; les deux filles crient comme des brûlées, implorant la pitié de leur bourreau ; mais John ne