Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/229

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beauté, avec deux grands yeux bleus purs et limpides, et une série de protubérances qui promettaient d’exquises rondeurs.

La noble dame se prêta d’assez bonne grâce cependant à la préparation indispensable, forcé sans doute par la présence du mari. Elle s’agenouille devant un fauteuil sur un coussin épais, appuyant la moitié du corps sur le velours du siège ; le mari l’enjambe, se met à cheval sur les reins, relève les vêtements de la dame, qu’il avait obligée à se parer de ses plus beaux atours, défait le pantalon, le rabat, et prend la chemise dans la main gauche, découvrant un superbe fessier blanc, puis, d’une main ferme, il laisse retomber une claque formidable, qui froisse le satin et qui arrache un cri à la dame.

— Ceci n’est rien, Milady ; la dame que voilà va vous faire goûter de ces bonnes petites verges achetées à votre intention, et dont vous me direz des nouvelles.

Je prends à son commandement un paquet de belles verges vertes, et je commence aussitôt mon office, inclinée vers la mappemonde. J’appli-