Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/230

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que légèrement les premières cinglées, ne voulant pas brutaliser le superbe reposoir, je m’arrange de façon à faire beaucoup de bruit sans trop de mal. Mais quand j’ai couvert de roses incarnadines ce beau satin neigeux, ma passion dominante l’emporte sur tout autre sentiment et je traite ce noble derrière comme le vulgaire fessier d’une bourgeoise, ou d’une petite pensionnaire, fouettant sévèrement le beau coupable.

Le mari, qui croyait d’abord à une plaisanterie de ma part, commence à sourire d’un air de joyeux contentement, et quand sa noble épouse se tortille et gémit affreusement, il ne se possède plus de joie. Pendant une heure je continuai mon savant exercice, rougissant progressivement le satin meurtri, sans jamais l’entamer. Enfin les brins de bouleaux volent par la chambre, et quand je laisse la belle lune empourprée, tordue par la douleur, au milieu des hurlements de la victime, je n’ai plus à la main qu’un tronçon usé.

Le lendemain, la correction recommença sur le postérieur redevenu blanc. Cette fois le noble lord obligea son épouse, à tenir elle-même son