Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/25

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clac, les claques retombent sonores sur les chairs pleines et dures, rosant la peau ; l’écolière dont le gros derrière se tortille déjà, pousse des cris aigus ; les gifles plus sévères retombent lentement, avec un bruit de chairs claquées. Nana regarde sa maîtresse, l’interrogeant des yeux pour savoir si son heure est venue ; la maîtresse ne répond pas et continue la fessée, s’animant de plus en plus à ce jeu qui lui plaît. Enfin, à ses yeux brillants, à ses lèvres entr’ouvertes, on devine qu’elle est tendrement remuée, et qu’elle doit éprouver une douce émotion.

Cessant de fesser, elle va prendre une longue verge souple et élastique dans le tiroir aux provisions, et la brandit, en faisant siffler l’air. Dès qu’elle est installée devant la mappemonde fumante. Nana, sans autre avis, se jette à ses genoux, se glisse dans les dessous, et disparaît sous les jupes de sa maîtresse. Celle-ci se met à appliquer la verge avec une lenteur désespérante, mesurant les coups, qui cliquettent sèchement sur les fesses rebondies, qui se tordent sous les cuisantes morsures, tandis que la patiente se lamente en de-