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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/10

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répondant sur le même ton, sans cependant consentir à la bagatelle dès le premier assaut ; mais peu d’entre elles, filles ou femmes, résistent à l’appât d’un beau louis d’or, qu’elles mettent plus de quinze jours à gagner, parfois plus d’un mois, et qui leur permet d’ajouter des colifichets à leur parure, fières d’écraser leurs compagnes de leur luxe.

Aussi viens-je de me vautrer, honni soit qui mal y pense, dans la nature jusqu’au cou, fermières, faneuses, moissonneuses, vendangeuses, femmes et filles m’ont fourni des terrains d’expériences, et j’ai trouvé là toutes les senteurs inhérentes à leur sexe, la véritable « odor di femina ».

Si la première impression est un peu défavorable, on s’y fait vite, car on trouve dans ces bras robustes des étreintes vigoureuses, sur ces corps plantureux, à la chair ferme et dure un vrai coussin élastique, tandis que vous êtes voluptueusement et chaudement logé dans les charnières satinées, aux lèvres fraîches et vermeilles, que n’ont pas fanées des contacts compromettants, et dont les porteuses y vont de bon cœur et de bonne croupe, vous faisant sauter sur leur ventre, en prenant une bonne part à votre plaisir, surtout quand vous avez affaire à une femme mariée qui, n’ayant pas à redouter