Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/120

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démesurément dépassait le nid, le gland était dans la toison.

Je n’eus pas le courage de garder mes forces pour la prendre en levrette, nous étions si bien ainsi collés l’un à l’autre dans une tiède moiteur, que mon membre réoccupa tout seul le gîte qui baillait grand ouvert, et lentement, limant le repaire, dans un va-et-vient qui durait une minute, m’enfonçant peu à peu jusqu’aux combles, restant ainsi, me retirant lentement jusqu’au gland repoussant l’engin, voluptueusement collé aux chairs palpitantes des fesses mouillées, les mains toujours pressant les seins, je menai paresseusement l’affaire.

La fouille dura délicieuse une demi-heure, m’arrêtant quand ça menaçait de partir, reprenant, toujours avec une lenteur qui nous ravissait. Enfin il fallût en finir, et alors ce fut une volupté ineffable, indicible, tout le temps que mirent nos réservoirs à se vider, lentement comme on avait pompé. Angélique n’avait pas le courage d’aller prendre sa précaution.

Je voulais la dispenser de sa corvée, mais elle fut la première à vouloir s’y rendre pour qu’on ne pût pas se douter de la cause de son abstention.

Je ne la pris en levrette, que la veille de son départ, car tous les matins nous recommen-