Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/119

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garder tout la première fois, sans avoir l’air de le faire exprès, le galant n’aurait rien à dire, l’intervalle ne serait pas appréciable.

Je la pris à la paresseuse avant de nous endormir, gardant la levrette pour le lendemain, habillée, sur le bord du lit, c’est plus piquant.

Quelle délicieuse union que cet entrelacement, qu’on appelle la paresseuse. Nos deux corps sont collés, s’insinuant comme l’onde au corps du baigneur, la chair contre la chair, les cuisses enlacées, mes bras entourant son buste, un téton dans chaque main, mais surtout, ah ! surtout, ce vaste champ de chair ferme, ces belles fesses potelées, si douces et si dures à la fois, si rebondies, si élastiques, qu’Angélique appuie contre mon ventre, si délicieusement, jouant, se tortillant, se frottant lascivement, jouissant sans fatigue dans une voluptueuse paresse, longuement, mes lèvres sur ses lèvres, qu’elle m’apporte en tordant son cou.

Nous nous endormîmes ainsi, en trois plis collés de la tête aux pieds, son gros postérieur rebondi contre mon ventre, ma verge logée sous le creux formé par les fesses bombées et la sente des cuisses, dans un nid bien chaud, mes deux mains refermées sur ses gros tétons.

Quand je me réveillai, au plus matin, toujours collé à ces chairs moites, mon membre allongé