Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Me v’là, dit-elle en entrant, toute à votre service, not’ maître. Mais vous savez jusqu’où.

— Sois sans inquiétude, ma fille, je connais la limite qu’on ne doit pas franchir, et je saurai m’arrêter à temps.

— Oh ! je veillerai au grain.

Elle était déjà sur le foin, troussée jusqu’au nombril, s’offrant dans un rut de bête en chaleur, les poils de son épaisse toison noire mouillés, les cuisses bondissantes, humides, le gros bouton rutilant à l’entrée de la chair ouverte, béante, assoiffée d’amour dans un fouillis de poils noirs.

Elle se planta elle-même le gros outil à faire la joie, qui battait entre ses cuisses, s’enferrant toute seule d’un vigoureux coup de rein, jusqu’aux poils, et je m’étendis sur la gorge nue, qu’elle avait mise à ma disposition, écartant tous les voiles. Je patinais ces beaux seins palpitants, couverts de sueur, je les mordillais, grimpant par un baiser ascendant jusqu’aux aisselles, fourrant mon nez dessous, sous les poils mouillés qui sentaient le faune. Je me grisais de cette odeur, lui laissant faire toute la besogne, car elle se démenait comme un démon sous mon corps.

Elle chercha mes lèvres, les prit dans les siennes, me mordant jusqu’au sang, tandis que