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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/40

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dans son sein, se tordant toujours, remuée par l’occupation de son étui amplement dilaté, tandis que je restais immobile.

Ces lèvres qui me pinçaient là-haut, ce fourreau qui m’étranglait, m’entretenaient dans une ardeur peu commune, et j’essayai de jouter dans l’étroit asile. L’élasticité des parois desserrées me permit cette fois de fouiller de fond en comble cet aimable logis, tandis que la chaude fille, revenue à elle, me suçait les lèvres, et quand je sentis revenir la pluie, je voulus me retirer du col dangereux, mais crac, les pinces de rejouer, les parois de se resserrer, me voilà de nouveau prisonnier dans la geôle verrouillée, obligé de foudroyer derechef la panse de la fille enclouée.

Quand nous nous dégageâmes, je me retirai assez facilement jusqu’aux bords ; là le gland se trouva pris dans les petites lèvres, je dus tirer, et en sortant il fit floc, comme un bouchon de champagne qui saute.

Étonné et un peu inquiet de ce qui m’arrivait, tandis que la Roussotte se relevait souriante, et aussi calme que si elle n’avait rien gardé dans son sein, s’essuyant simplement avec un vieux linge, je lui fis part de mon inquiétude, en m’informant de cette élasticité dangereuse.