Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/42

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tentateur, et qui s’était terminé par un simple baiser déposé au bas de l’épaisse toison dorée.

Je la renversai de nouveau sur le bord du lit, et je m’agenouillai devant l’ouverture béante taillée dans la chair vive, exhibant sous le bouquet de poils roux, le joli petit bouton de rose, qui, malgré le récent arrosage, sentait toujours son fruit, exhalant une forte odeur de crevette. Cette senteur, loin de m’arrêter, me grisa, je me collai à ces deux fines lèvres, qui ont gardé la fraîcheur de l’ablution, prenant dans mes dents le petit bouton, le fouettant, le léchant de ma langue, qui trouva là la légère saveur âcre, qui expliquait la crevette.

J’y allais de si bon cœur, que la chaude fille se trémoussa comme une possédée, ses cuisses bondissaient, enserraient ma tête, le bouton raidi, dur comme un petit pois, frétillait vivement, pleurant tout le temps sous cette fête incessante. Je la léchai ainsi pendant dix minutes, on n’aurait pas pu dénombrer les tendres soupirs qu’elle exhala, elle ne discontinuait pas de s’épancher sur mes lèvres.

Quand je quittai ces bords nettoyés, ils étaient toujours brûlants ; ces filles rousses ont de véritables volcans sous leurs bouquets enflammés. Janine m’exprima sa surprise de cette façon délicieuse, mais un peu osée, de travailler